Publié dans Société

Meurtre d’enfants - La société civile hausse le ton 

Publié le jeudi, 15 mai 2025

« Madagascar, tes enfants sont en danger : agissons maintenant ». C’est avec ces propos que la Plateforme de la société civile pour l'enfance (PFSCE) a interpellé les citoyens, les forces vives et l’Etat face à la hausse des crimes horribles commis envers les enfants, ces derniers temps. Selon cette plateforme qui regroupe 66 organisations œuvrant dans la protection de l'enfance, le pays, en ratifiant la Convention internationale sur les droits de l’enfant, s’est engagé à prendre toutes les mesures appropriées pour protéger chaque enfant contre toute forme de violence. 

 

Après la mort tragique de deux mineures, Tricha, le 26 avril 2025 et Raïssa, le 12 mai dernier, la PFSCE interpelle les autorités pour empêcher ces crimes. « Ces drames ne sont pas des fatalités isolées. Ils s’inscrivent dans une série de violences croissantes et banalisées qui gangrènent notre société et dont les enfants sont les victimes innocentes. Tout ceci nous rappelle avec une douleur insoutenable la vulnérabilité de nos enfants », indique la PFSCE dans son communiqué. Elle de poursuivre : « Il est inacceptable que l’innocence soit ainsi bafouée et que la vie de nos enfants soit menacée et enlevée avec une telle sauvagerie ».

Ladite plateforme interpelle toutes les forces vives et l’Etat à faire des enquêtes transparentes et rapides afin d’identifier, arrêter et traduire en justice les auteurs de ces assassinats monstrueux. Pour le système judiciaire, ses éléments sont appelés à œuvrer avec une sévérité exemplaire dans le traitement de ces affaires. La justice doit être rendue de manière prompte et efficace pour honorer la mémoire de Tricha et Raïssa et empêcher toute autre tentative de crime et violence envers les enfants.

De leur côté, les Forces de l'ordre disposent d’une grande responsabilité en ce qui concerne la protection de la population. Sur ce, elles devraient renforcer leur présence en agissant pour la sécurité des enfants, en particulier dans les zones rouges.

Quant à la société civile, elle est déjà sortie du silence, mais devrait agir davantage pour prévenir et mettre fin à la violence envers les enfants. La PFSCE suit de près les enquêtes sur ces homicides d’enfants et sollicite que des mesures de protection efficaces soient mises en place à tous les niveaux.

 

Recueillis par Anatra R.

Fil infos

  • Refondation de la République - Herintsalama Rajaonarivelo à la Primature
  • Ordre des Journalistes de Madagascar - Un comité neutre pour assurer la transition
  • Actu-brèves
  • Procureure générale - Pas de dossier, pas de mandat d’arrêt contre Maminiaina Ravatomanga au niveau du PAC
  • Président de la Refondation de la République de Madagascar - Le colonel Michaël Randrianirina prête serment
  • Fin du couvre-feu - Les affaires nocturnes reprennent
  • Revendications de la jeunesse - La Gen Z Madagascar a besoin d'une jeunesse souveraine
  • Crise institutionnelle à Madagascar - L’ONU condamne, la SADC déploie une mission technique en urgence
  • Assemblée nationale - Siteny Randrianasoloniaiko au perchoir
  • Crise institutionnelle - Madagascar suspendu par l'Union africaine.
Pub droite 1

Editorial

  • Des balises
    Des défis de Titan et de Pharaons attendent les nouveaux tenants du pouvoir ! Très difficiles, très compliqués, très délicats et très urgents, en fait des paris fous mais incontournables se dressent devant le colonel Michaël Randrianirina, le président de la Refondation de la République de Madagascar (PRRM). La réussite et la concrétisation des engagements pris devant un parterre des personnalités civiles et militaires font débat sans vouloir forcément insinuer le doute. En tout cas, compte tenu des impératifs liés aux besoins urgents des malagasy, le nouveau locataire d’Ambohitsorohitra n’a pas le choix. Il doit coûte que coûte aller dans le bon sens !

A bout portant

AutoDiff